Grands catalogues de cinéma et d’audiovisuel : leurs titres les plus découvrables en VOD
De StudioCanal à Sony Pictures, nous classons leurs titres les plus visibles sur les pages d’accueil de Netflix, Prime Video et Disney+
Note : Pour une consultation approfondie, l'ensemble des données est accessible sur Google Sheets. Pour recevoir des classements similaires ou personnalisés, contactez-nous directement par mail : contact@arvester.eu
Périmètre
Cet export de données concerne la mise en avant des titres de studios français et américains sur les pages d'accueil de Netflix, Prime Video et Disney+ en France. L'exposition des catalogues a été observée sur une période de deux mois (du 5 septembre au 24 octobre 2025) à travers quatre profils distincts. Un profil neutre est créé et réinitialisé chaque semaine afin de capter l’intention éditoriale de chaque service. Les trois autres personas présentent des habitudes contrastées et suivent un protocole de visionnage strict afin de stimuler la personnalisation algorithmique. Notre échantillon inclut les quatre majors américaines (Universal + Focus Features, Paramount, Sony, Warner), ainsi que le champion européen StudioCanal. Il est complété par des acteurs intermédiaires : Gaumont, EuropaCorp, Goodfellas et A24.
Pour voir les 10 titres les plus mis en avant de chaque catalogue → Google Sheets.
↓ Exemple : StudioCanal ↓



Note méthodologique
La délimitation du périmètre d'analyse, tout en étant nécessaire, implique nécessairement plusieurs limites méthodologiques :
- Cette sélection n'inclut pas certains acteurs majeurs comme Disney/20th Century Fox ou Amazon/MGM. Cela exclut de facto l'observation de succès actuels tels que Nobody Wants This (20th Television) ou Wednesday (MGM), pourtant très mis en avant.
- Les données reposent sur des sources publiques, induisant certaines lacunes. Bien que StudioCanal revendique un catalogue de plus de 8 000 titres,1 seule la moitié a pu être collectée via leur site. De plus, le volume de séries varie sensiblement d’un catalogue à l’autre. Si Universal en compte davantage que Paramount, le total de ce dernier aurait été bien plus conséquent si nous avions inclus les catalogues de networks comme CBS.
- Enfin, l'absence de distinction entre les activités de production et celles de distribution est susceptible de créer des recoupements dans les données comme par exemple certains films de Luc Besson (Léon, Le Cinquième Élément, Jeanne d’Arc…) qui, bien que produits par Gaumont, ont vu leur distribution internationale assurée par Columbia, filiale de Sony.2