Nouvelle étude à venir : La découvrabilité des œuvres canadiennes et francophones
Un diagnostic inédit sur Netflix, Prime Video & Disney+ en France
Arvester et la Chaire UNESCO en Communication et Technologies à l’UQAM annoncent la publication d’une étude sur la visibilité des œuvres canadiennes et francophones sur les trois principaux services de vidéo à la demande par abonnement disponibles en France : Netflix, Prime Video et Disney+. Cette recherche, dont la publication est prévue prochainement, a un double objectif : diagnostiquer la visibilité des œuvres canadiennes sur ces plateformes emblématiques et mesurer la place qu'occupe la francophonie parmi les langues les plus visibles.
Le professeur Destiny Tchéhouali a mandaté le cabinet Arvester, pionnier de la mesure de la découvrabilité, pour cette étude. Elle permettra de dresser un état des lieux quantitatif de la mise en avant de ces œuvres à un moment clé pour la régulation canadienne.
Mesurer la découvrabilité, éclairer l'action publique
Alors que le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Mathieu Lacombe, vient tout juste de déposer un projet de loi crucial pour garantir la découvrabilité des contenus francophones sur les plateformes de streaming, il est plus que jamais essentiel d'élargir ce diagnostic. Une compréhension complète de la découvrabilité des œuvres locales, nationales et francophones dans un environnement numérique marqué par la personnalisation algorithmique exige de multiplier ces analyses au Québec, au Canada et à tous les territoires francophones.
Le moment est idéal : la 5e Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie, actuellement en cours à Québec à l'initiative du gouvernement du Québec et de l'OIF, vise précisément à élaborer une stratégie commune pour le développement des industries culturelles francophones. Nous sommes convaincus que ces recherches s'inscriront pleinement dans cette dynamique.

Les cartes de chaleur ci-dessus montrent les zones de la page d'accueil de Netflix en France où sont apparues le plus fréquemment les œuvres canadiennes anglophones d'une part et les œuvres canadiennes francophones d'autre part (co-productions avec d'autres pays inclues). Elles révèlent une forte disparité : les œuvres canadiennes anglophones sont mises en avant, tandis que les francophones, moins nombreuses, ont tendance à apparaître en bas de page. Cette visualisation de données inédite permet de constater la mise en avant accordée à certaines catégories d'œuvres ou, au contraire, leur invisibilité sur l'interface.
- Pour en savoir plus sur les travaux de la Chaire UNESCO en communication et technologies pour le développement à l'UQÀM.
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